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Une maison bourgeoise, à Londres. La blonde Caroline s'apprête à épouser un jeune agent de change plein d'avenir. Le mariage s'annonce grandiose. Il doit avoir lieu la semaine suivante, mais cette perspective semble angoisser la jeune fille.
Stressée par les préparatifs, elle souffre de nausées dont elle ignore l'origine et garde la nostalgie d'une liaison récente avec un acteur de théâtre. A quelques jours de cet "heureux" événement, son jeune frère Jody l'entraîne, à l'insu de leur entourage, dans un voyage en Ecosse, à la recherche de leur frère aîné qui séjourne dans la région. Tandis que les kilomètres défilent à travers la grisaille et un froid de plus en plus intense, cette fugue tourne bientôt à la folle aventure.

L'Angleterre de Tony Blair entre dans le nouveau millénaire, et les héros de Bienvenue au club dans l'âge mûr. Ving ans après, qu'ont-ils fait de leurs idéaux de jeunesse ? N'auraient-ils d'autre choix qu'entre compromissions et immobilsme ? Seul l'affreux Paul, leur cadet politicien opportuniste, semble d'adapter à ces temps nouveaux et aux nouveaux cercles du pouvoir. mais si les utopies des années soixante-dix semblent maintenant lointaines, il suffit de bien peu pour faire resurgir les fantômes du passé. Jusqu'à ce que le cercle se referme.
Tout en déroulant la chronique de l'histoire immédiate du choc de la mondialisation à la guerre en Irak, Jonathan Coe fait le protrait d'une génération en proie à d'irréductibles contradictions. Impitoyable satiriste, il brosse un tableau ravageur de l'Angleterre de Tony Blair, qu'il dénonce avec la fureur vengeresse jadis réservée au thatchérisme.

Pau Tanner est documentariste animalier. Il menait une existence paisible avant d'hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu'il s'échine sur les sols, les corps de métier défilent. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous... tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible.
Récit véridique d'un chantier, chronique d'un douloureux combat, galerie de portraits terriblement humains, Vous plaisantez, monsieur Tanner se lit comme une comédie. Une comédie menée par un narrateur qui ressemble fort à son auteur.

An de grâce 1556 : François, étudiant en médecine à Montpellier n'a qu'une idée en tête : il veut devenir cuisinier. Aux dissections, il préfère l'étude du safran, cardamome, gingembre, macis et autre maniguette sous la houlette de l'apothicaire Laurent Catalan.
Mais une série de morts suspects sème le trouble dans la ville. Un mystérieux breuvage distribué par un apothicaire ambulant en est la cause. Laurent Catalan, en raison de ses origines juives et des ses sympathies pour les protestants, est accusé de complicité et jeté en prison.
François et son ami Félix mènent l'enquête. Elle les conduit à Bologne sur la piste de dangereuses plantes récemment arrivées des Amériques. En chemin, ils échappents à des guet-apens, rencontrent les plus grands savants de l'Europe de la Renaissance et connaissent l'amour.
Parviendront-ils à sauver Catalan et à faire triompher la vérité scientifique ? Et François sera-t-il heureux avec Anicette ?

Assortie d'un guide de la tomate, Meurtres à la Pomme d'or propose un carnet de recettes de la Renaissance.

"C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau.Il serra dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi.
Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. Le pays s'éloigne. Il devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette."

Deux fois par semaine, Lucy quitte sa maison de Long Island. Avec ses trois enfnats, elle se rend en bus à Brooklyn dans l'appartement où elle a grandi. Là vivent ses trois soeurs ; la première anéantie, la deuxième faisant mine de tout organiser, la troisième simplement aimante. Là aussi, il y a "Momma". Momma qui a jadis abandonné l'Irlande et la ferme, qui a assumé le décès de sa propre soeur, en a élevé les quatre filles, épousé le mari et mis elle-même au monde un fils.
Ces visites à Brooklyn sont des après-midi sans fin aux rituels immuables, le repas lourd, l'heure du cocktail, les disputes, les larmes, les portes qui claquent. Ttout cela vu à travers le regard des trois enfants de Lucy.
Heureusement il y a aussi les vacances, deux semaines par an dans une location au bord de mer. Et puis cette magnifique histoire d'amour pour May, l'une des soeurs, ancienne religieuse, qui va épouser le facteur. Quelque chose comme le bonheur avant que n'advienne le drame...

Le Caire, 1957. Salomon, bourgeois prospère, refuse de se rendre à une convocation des Moukhabarat, les services de renseignements égyptiens. Une nuit, un officier de police se présente chez les Cohen avec un mandat d'amener ; en réalité, il a un compte personnel à régler avec cette famille où, naguère, sa mère servit de domestique. Rachel-Rose, le fille aînée, lui ouvre la porte. Elle est en nuisette, comme nue sous les regards de l'officier arabe. Conscient du trouble qu''il a semé chez la jeune fille, l'officier Fouad Barbouk va jouer de son ardente naïveté pour punir les anciens patrons de sa mère. En séduisant l'adolescente et en la faisant tomber sous sa dépendance sexuelle et affective, Fouad croit assouvir sa vengeance.

Lorsque quelqu'un meurt, nul ne se soucie de la tristesse de ses meubles.

Graziella Vaci est une jeune romancière en résidence à la Villa Médicis. Elle se passionne pour l'histoire du "tueur des trains" : un certain S.A.R., insaisissable, ténébreux, viole et assassine de jeunes passagères. Une chasse à l'homme est lancée dans toute l'Europe. Grazielle, qui collecte les articles, les photos, décide d'écrire une pièce de théâtre à partir de cet épisode sanglant : dans la Rome légendaire, où le brouhaha de la ville couvre parfois les basses rumeurs, le motif de S.A.R. va prendre une dimension nouvelle et inquiétante.
Vlad, un metteur en scène roumain, charismatique et mystérieux, propose à Graziella de monter sa pièce. Les répétitions commencent, pleines d'émotion, de trouble, mais très vite, la comédienne principale disparaît. On retrouve son corps pognardé en contrebas d'une voie ferrée...
Réformateur du jeu théâtral à l'origine de la méthode Actor's Studio, Constantin Stanislavski propose aux acteurs d'utiliser leurs souvenirs, leur "mémoire affective" pour vivre les émotions sur scène au lieu de les singer. Mais il n'est pas rare que la psyché se venge. C'est alors que, littéralement, la réalité dépasse la fiction...

A la campagne, quelque part dans le nord de la France, une maison à la sortie d'un village, au bout d'un chemin qui ne mène nulle part. C'est ici que vit le couple Beausauveur. Edith, la cinquantaine, trois enfants, infirmière, a parfois d'étranges visions. Elle n'en parle à personne, surtout pas à Gaspard qui est son époux. Il est trop occupé à gérer la ferme héritée de ses parents. Et quand un gynécologue, une infirmière et une femme chirurgien de l'hôpital voisin disparaissent mystérieusement, elle se garde bien de dévoiler ce qu'elle a "vu", même à la police.
Comment réagira-t-elle lorsqu'elle se trouvera face à l'auteur de ces trois crimes ?

Ce roman criminel palpitant, premier tome de la nouvelle trilogie d'André Japp nous entraine dans la France de 1304, au temps de Philippe Le Bel, et de l'ordre des Templiers. La belle Agnès de Souarcy va voir son detin basculer sans comprendre à quel point il est lié à ceux du royaume et de la chrétienté. Tribunaux de l'inquisition, messagers assassinés, Dieu et le Diable se cotoient dans cette intrigue haletante.

Il y a des homme qui souffrent. Mais qui parle d'eux ?
Il y a des femmes qui pratiquent le renversement des rôles...
Il y a des enfants sans repères : qui est papa ? qui est maman ?
En épousant Gabrielle, Jean-Charles ignore qu'il sera bientôt confronté, lui et ses deux enfants, à une femme blessée qui s'est juré qu'aucun homme ne l'aura jamais.
Que deviendrait Jean-Charles sans la douce Marie ?

Connue pour sa défense de la famille, Janine Boissard ose écrire ce que le prêt-à-penser interdit de dire : en imitant les hommes dans ce qu'ils ont de plus brutal, certaines d'entre nous mettent le couple en danger. Non, l'homme et la femme ne sont pas pareils. Oui, il serait temps, après avoir beaucoup déconstruit, d'accepter nos différences et d'aller de l'avant. Ensemble.

Têtus, originaux, imprévisibles, les MacGregor forment un clan à part. Dans leur fief de Cape Cod, Daniel MacGregor, le richissime patriarche, flamboyant et excentrique et Anna, chirurgien réputé, ont élevé leurs enfants dans la fierté de leurs racines écossaises et de leur tempérament aussi passionné que rebelle. Jeunes, brillants, célibataires, ils sont, comme tous les MacGregor, incapables de résister à un défi. A commencer par Séréna, la benjamine, à qui l'on a répété depuis d'enfance qu'une fois lancé, un "MacGregor va toujours jusqu'au bout". Par défi, la jeune biologiste - également passionnée par le jeu - ira jusqu'au bout de son rêve en embarquant pour dix jours à bord du Celebration, luxueux paquebot de croisière, pour travailler... au casino. C'est là qu'elle croisera l'ombrageux et séduisant Justin Blade, au passé solitaire et tourmenté.
Quant à Caine, son aîné de trois ans, brillant diplômé de Harvard et séducteur au charme irrésistible, il ne résiste guère plus à la tentation lorsqu'il ouvre, sur un coup de tête, son propre cabinet d'avocat, renonçant à une prestigieuse carrière de procureur. Un choix qui va placer sur sa route Diane Blade, l'énigmatique soeur de Justin au charme aristocratique.

Jadis, Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham. Une école idyllique nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l'idée qu'ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour. Mais pour quelle raison les avait-on réunis là ? Bien des années plus tard, Kath s'autorise enfin à céder aux appels de la mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Une histoire d'une extraordinaire puissance, au fil de laquelle kath, Ruth et Tommy prennent peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n'a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d'adultes.

"Tout arrive au moment opportun, tu sais Rainey chérie. Rien ne se sfait par hasard, même si nous n'en saisissons pas toujours les raisons."
Epouse et mère généreuse, cavalière émérite, Coweta a été plus qu'une mère pour Rainey. Une véritable âme soeur. Depuis sa mort, Rainey se sent inconsolable. N'a-t-elle pas toujours trouvé en sa mère un soutien indéfectible, une écoute bienveillante, un réconfort plein de tendresse ? A trente-cinq ans, ballotée par l'existence, marquée par deux divorces, Rainey se sent pour la première fois livrée à elle-même, face au désordre de son passé et au secret de sa naissance.
Au volant du vieux pick-up dont elle a hérité, elle part sur les chemins dans l'espoir de redonner un sens à son existence. Oklahoma, Texas, peu importe où elle va. L'essentiel pour elle est de faire ce qu'elle aime : des concours équestres. En commençant son périple, elle ne soupçonne certes pas la rencontre qui l'attend. Pourtant, cette rencontre est de celles qui marquent une vie. Ou la brise.

Quel temps fait-il en Afrique ? rassemble 3 histoires qui se passent au kenya, après l'indépendance. 3 romans courts qui mettent en scène les relations entre les colons britanniques et les kenyans. Martha Gellhorn ne dénonce pas mais propose une peinture très crue, parfois cruelle, des rapports humains dans cette société dont elle souligne les travers, souvent avec humour.

Tandis que le dossier du doyen Coleman Silk est ouvert par Nathan Zuckerman, un professeur de lettres classiques, à la veille de la retraite, est accusé d'avoir tenu des propos racistes envers ses étudiants.

"Le coup parti, le sort en fut jeté. Mon père tomba à la renverse, son misérable tricot sur la figure, le ventre décharné, fripé, grisâtre comme celui d'un poisson crevé...et je vis, tandis que l'honneur de la famille se répandait par terre, je vis ce qu'il ne me fallait surtout pas voir, ce qu'un fils digne, respectable, ce qu'un Bédouin authentique ne doit jamais voir - cette chose ramollie, repoussante, avilissante ; ce territoire interdit, tu, sacrilège : le pénis de mon père... Le bout du rouleau ! Après cela, il n'y a rien, un vide infini, une chute interminable, le néant..."